Hypnothérapie et encadrement

Hypnothérapie & encadrement

Protections dissociatives. Anesthésiques pour l’hypnothérapie des traumatismes.

PTSD

Une bonne compréhension de l’hypnose est essentielle pour saisir les mécanismes hypnotiques qui sont à l’œuvre dans la création des états douloureux du stress post-traumatique (PTSD).

Si la nécessité du recours à un état modifié de conscience (ou hypnose) est en passe d’être reconnue comme indispensable au travail en traumatologie, un pas de géant reste à faire pour de nombreux thérapeutes qui ne savent pas encore comment réutiliser les propriétés protectrices des réactions hypnotiques à l’œuvre lors d’un traumatisme.

Pour cela, il faut oser s’approprier une conception paradoxale : utiliser ce qui est devenu un symptôme, l’augmenter… pour mieux s’en débarrasser !

La psychothérapie réassociative des traumatismes (PTR) offre.

L’utilisation bénéfique des phénomènes dissociatifs se fait dans le cadre d’une Hypnose Conversationnelle Stratégique, douce, respectueuse et protectrice pour le patient. Une panoplie d’outils thérapeutiques inventifs, voire souvent drôles, pour la résolution rapide des états de stress post-traumatique, même les plus graves, est offerte aux victimes qui, bien informées, les utilisent avec la précision que leur subconscient exige.

Réaliser l'inscription du traumatisme sur nos "plaques sensibles", grâce à l'hypnose

Lors d’un choc émotionnel, ou d’une douleur physique intense, nous sommes violemment et immédiatement plongés dans un état de transe ou d’hypnose : les émotions nous submergent ou disparaissent, toutes nos perceptions sont en état d’alerte ou bloquées, notre état de conscience est modifié.

À ce moment précis, le traumatisme est inscrit en nous, « sur nos plaques sensibles » et se répercutera tout au long de notre vie.

Pour réparer les dégâts causés dans l’intériorité de notre personnalité, il faudra réaccéder à « nos plaques sensibles ». Le meilleur moyen sera de réutiliser l’hypnose… Cette technique mal nommée, trop utilisée, trop souvent mal comprise…

Si l’entrée en état d’hypnose peut se faire lors d’une expérience douloureuse, elle peut aussi se faire en douceur. Nous la connaissons tous. C’est cet état de conscience intérieure amplifiée, atteint très simplement lorsque nous faisons appel à notre mémoire, à notre imagination ou lorsque nous sommes dans des émotions positives : amoureux, créatif, sportif… nous présentons tous, et souvent, les caractéristiques de l’état d’hypnose !

En réalité, les mécanismes présents lors d’un traumatisme sont faciles à comprendre. Plus ou moins, nous en avons tous fait l’expérience, que ce soit dans une situation de grand stress, de menace grave pour notre vie ou celle d’un proche, à l’annonce d’une mauvaise nouvelle, etc.

Lors d’un choc émotionnel intense, lorsque nous sommes plongés dans la peur, notre cerveau, magnifiquement équipé, nous protège immédiatement au moyen de puissants phénomènes hypnotiques :

Essai sur une liste non exhaustive de phénomènes hypnotiques protecteurs lors d’un traumatisme et de ses suites

 » L’anesthésie physique » permet de ne pas sentir les coups, de sortir de la voiture accidentée malgré les blessures, de se protéger sur le champ de bataille, etc.

 » Dissociation  » (sensation d’être hors de son corps) : permet de s’extraire mentalement d’une situation à laquelle on ne peut échapper (en cas de violence domestique ou autre). On peut avoir l’impression d’être à côté de soi, d’être collé au plafond (lors d’un viol par exemple), d’être ailleurs, etc.

 » La « dépersonnalisation » donne le sentiment que les événements sont vécus par quelqu’un d’autre, « c’est quelqu’un d’autre qui joue dans ce film »…

 » L’anesthésie émotionnelle » et de nombreuses autres formes de distorsion émotionnelle permettent aux émotions de ne plus être ressenties ou d’être « éteintes ». Elles provoquent des éclats de rire incongrus dans une situation dramatique ou, tout aussi curieusement, les rendent follement amoureuses d’un agresseur, lors d’un enlèvement, d’un vol (syndrome de Stockholm), etc.

Des variantes peuvent apparaître dans ce cortège de phénomènes hypnotiques :

« Le sentiment de disparaître, d’être comme mort

« Être totalement concentré sur un point », « J’étais ce point » dans le papier peint, j’étais dans cette fissure dans le mur…
Être, comme  » arrêté, dans une couleur « , dans un arrêt perceptif total :  » tout  » est devenu blanc, ou bleu, etc.

 » Catalepsie* », permet de s’arrêter de bouger, de réprimer tout cri et de ne pas se faire remarquer par un agresseur, de laisser passer un danger…

D’autre part, cette paralysie, l’impossibilité d’appeler à l’aide, de lutter, (etc.) sont souvent à la base des sentiments de culpabilité et de honte créés par la réalité très concrète de n’avoir rien fait, d’être resté sans rien tenter.

*également appelé pétrification ou étonnement

 » Les  » distorsions temporelles  » permettent de percevoir un événement comme ayant duré un éclair de temps ou de profiter de l’élasticité du temps et des distorsions perceptives qui en découlent : « tout s’est ralenti, j’ai vu le coup venir et j’ai pu réagir comme jamais ! « Le temps s’est arrêté et j’ai tout vu dans les moindres détails ».

 » L’étourdissement permet, en « étant stupide », de ne pas comprendre et de ne pas avoir à intégrer une réalité ou un événement inacceptable.

Le fait de « ne pas pouvoir penser du tout » est l’une des variantes de la distorsion cognitive de l’hébétement.

Le sentiment d’irréalité « ce n’est pas réel » permet également de ne pas intégrer les faits dans sa façon de comprendre le monde.

 » La sensation d’inventer  » ce que l’on vit (ou a vécu), autre variante de l’hébétude, à mi-chemin du phénomène d’amnésie.

« Amnesia  » : on ne peut pas l’oublier dans cette liste ! Il protège contre l’inacceptable.

Il est à noter que ces deux derniers phénomènes se produisent immédiatement ou quelque temps après l’incident traumatique.

Et « last but not least » :

 » Psychosomatique », phénomène hypnotique transformant une souffrance émotionnelle insupportable en une douleur physique plus acceptable.

Ce phénomène particulier mérite d’être reconnu et surtout utilisé en thérapie comme un phénomène hypnotique à part entière.

Depuis quinze ans, cette acceptation, propre à l’IMHEB, de la psychosomatique comme phénomène hypnotique protecteur, permet aux thérapeutes d’être très efficaces dans le traitement d’un certain nombre de maladies (ulcères, cardia ouvert, hernies hiatales, colons irritables, plusieurs polyarthrites, certaines maladies dermatologiques, fibromyalgie, pudendalgie, etc.) lorsqu’elles sont d’origine psychosomatique ou émotionnelle.

Tous les phénomènes hypnotiques énumérés ci-dessus sont autant de protections (passives) qui, en cas d’accident traumatique, se combinent de différentes manières propres à chacun des sept milliards d’individus de cette planète.

Incrustation indésirable et symptomatique de phénomènes hypnotiques
Le problème des hypnotiques dissociatifs (et déformant la perception) est qu’une fois l’incident traumatique passé, ils ont tendance à devenir « calmes » de manière chronique et à s’intensifier à chaque situation rappelant l’incident traumatique. Ces phénomènes dissociatifs deviennent alors des symptômes :
Un bruit d’explosion peut plonger la personne qui a survécu à une fusillade, par exemple, dans une paralysie, doublée d’une anesthésie émotionnelle, et déclencher de violents maux de tête.
Il arrivera éventuellement à la personne anciennement violée ou abusée, de se retrouver physiquement et émotionnellement anesthésiée dans les bras de la personne qu’elle a pourtant choisie aujourd’hui ; ou de se sentir collée au plafond. Parfois, le visage de l’agresseur du passé surgit et se juxtapose à celui de la personne aimée ; ou son odeur…

La conduite d’une voiture devient impossible pour le survivant d’un accident grave, en raison de l’anxiété ou de la terreur créées par ces phénomènes, qu’ils soient ou non associés à des manifestations physiques, des vomissements par exemple.

C’est au thérapeute de les débusquer.
Les combinaisons possibles de phénomènes hypnotiques changeants et surprenants, voire terrifiants, sont illimitées.
L’étrangeté de certains phénomènes, comme les hallucinations, peut faire craindre à la victime du syndrome de stress post-traumatique qu’elle soit devenue folle. Parfois, ces phénomènes sont tels qu’ils peuvent faire croire à un médecin, un psychologue, etc. non averti qu’il se trouve face à une personne psychotique. Certaines victimes de traumatismes se voient prescrire des antipsychotiques… qui confirment à tort leurs pires craintes.
Ils éviteront la plupart du temps de parler des phénomènes troublants et dérangeants qui les assaillent, même à leur thérapeute, de peur d’être jugés…

Pour ceux qui savent les voir, les phénomènes hypnotiques apparaissent toujours lors d’une simple prise d’information en thérapie. Malheureusement, ils passent trop souvent inaperçus… ou au contraire font peur, car ils ne sont pas reconnus pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire des protections… ou bien leur mode d’emploi n’est tout simplement pas connu. par des thérapeutes inexpérimentés dans leur utilisation délicate et pourtant salvatrice.

Parler du traumatisme n’est pas suffisant, c’est même nuisible
Et NON, malheureusement, ces symptômes ne disparaissent pas avec le temps !
Elles sont résistantes aux thérapies conventionnelles. Ceux qui n’utilisent que la parole ont même la fâcheuse tendance à accentuer sérieusement la souffrance, par ce que l’on appelle la « victimisation secondaire ». Faire parler les personnes qui ont vécu un traumatisme, c’est les faire « vivre ». Lorsqu’ils s’en souviennent, ils sont toujours plongés dans l’émotion, la pétrification, la dissociation (etc.) comme ils l’étaient au moment du traumatisme. Ces personnes retournent immédiatement à l’état de transe. Champions, malgré eux, d’une dure hypnose !
Oser utiliser les phénomènes hypnotiques, même et surtout lorsqu’ils sont devenus des symptômes

L’utilisation de phénomènes hypnotiques dissociatifs devenus des symptômes n’est pas simple.

Leur apparence est déroutante, voire effrayante.

Cependant, pour un thérapeute habitué aux concepts paradoxaux de l’école de Palo Alto, l’intérêt d’augmenter ces phénomènes hypnotiques et d’utiliser leurs propriétés dissociatives protectrices, pour traiter le traumatisme, s’avère rapidement évident.

Un patient qui apprend, avec son thérapeute, à maîtriser et à augmenter la dissociation au cours de la pratique de l’hypnose est un patient protégé !

Les thérapeutes, s’ils veulent être rapidement efficaces, doivent être capables d’aller au-delà de leur première impression : c’est ainsi qu’ils seront doux et respectueux du besoin de protection du patient… à tout moment !

Les phénomènes hypnotiques dissociatifs qui nous viennent spécifiquement en aide au moment du traumatisme sont mobilisables et réutilisables comme de puissantes protections en thérapie.

Pour garder cela à l’esprit, nous avons choisi de les appeler :

« PROTECTIONS DISSOCIATIVES »

Les protections dissociatives sont des anesthésiques

Afin que le patient souffre le moins possible, les transformations des souvenirs traumatiques et de leurs effets corporels (psychosomatiques) se font toujours, selon le modèle IMHEB, au moyen de PROTECTIONS DISSOCIATIVES.

Tout comme le chirurgien a besoin des anesthésiques pour travailler, le thérapeute PTR en a besoin pour aider le patient à travailler dans le cadre du traumatisme.

Le patient comprend étonnamment vite et vérifie immédiatement l’utilité de la formation particulière aux protections dissociatives qui est dispensée dans le cadre de la PTR. Il s’amuse rapidement.

C’est grâce à eux que les changements sont rapides car, précisément, ils s’effectuent en contrôlant la douleur et en maîtrisant désormais les phénomènes hypnotiques subis jusqu’alors.

C’est aussi grâce aux protections dissociatives que la désensibilisation du traumatisme se fait très souvent dans le rire.

Une hypnose conversationnelle active avec un patient responsabilisé qui collabore à une « thérapie sur mesure ».

Le patient est en permanence dans un état modifié de conscience dans lequel il parle, refuse ou accepte les propositions qui lui sont faites par le thérapeute qui, lui, prend en compte les remarques et les refus du patient et s’y adapte à tout moment. instantanée.

La participation active et responsable du patient à la création de son état d’hypnose, à la transformation de ses souvenirs et de ses sensations corporelles fait qu’au cours de ce travail commun où chacun a son rôle à jouer, le patient reprend heureusement le contrôle de lui-même. même, sur ses émotions et ses sensations.

Que ce soit à la suite d’un traumatisme unique, ou dans le cas typique de la femme maltraitée par un pervers narcissique, ou dans celui de l’enfant qui a vécu pendant des années dans une atmosphère de conflit et de violence conjugale ou familiale, patient et thérapeute réveillent ensemble les compétences et les ressources propres du patient qui avaient été oblitérées, oubliées, depuis la ou les agressions subies, et ce, parfois de manière répétée pendant des années…

Comprendre le rôle des réactions hypnotiques à l’œuvre lors d’un traumatisme permet de révéler et de mettre en évidence l’absolue nécessité de réutiliser leurs propriétés protectrices en thérapie.

Dans le cadre d’une hypnose conversationnelle active, ils permettent de travailler confortablement au cœur et dans le cœur du traumatisme, de le désensibiliser avec tout le confort possible et de sortir rapidement des effets tragiques du PTSD.

Dessin

 » Bleu « 

Une jeune femme de trente ans, victime d’un viol particulièrement crapuleux (y en a-t-il de moins crapuleux que d’autres d’ailleurs ?), se présente à la consultation, complètement brisée.

Elle se souvient et parle peu de l’agression qui a eu lieu quatre ans plus tôt, alors qu’elle rentrait d’une soirée joyeuse et arrosée. Poussée dans le hall d’entrée de l’auberge de jeunesse, où elle s’apprêtait à entrer, elle a été sévèrement battue. Alors qu’elle tente de se défendre, son agresseur lui cogne la tête contre une marche d’escalier à plusieurs reprises, puis l’étrangle jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Elle ne réalisera qu’elle a été violée que lorsqu’elle reprendra conscience. Les lésions internes importantes nécessiteront plusieurs interventions chirurgicales.

Elle décrit des années d’errance thérapeutique, de phobies, de terreurs nocturnes, de perte d’estime de soi (elle était si forte jusque-là), de douleurs de la mémoire…

L’ouvrage commence rapidement par une induction pratique où elle se retrouve dans un grand lit douillet, confortablement lovée dans les bras de son amant.

A partir de ce lieu et de ce moment agréables qu’elle s’approprie, le thérapeute la forme à certains des phénomènes hypnotiques les plus couramment développés et utiles pour revisiter, transformer et désensibiliser les souvenirs traumatiques : dissociation, dépersonnalisation, anesthésie physique et émotionnelle…

Guidée par le thérapeute, cette jeune femme est immédiatement à l’aise avec l’hypnose conversationnelle.

En revanche, dès que l’on commence à évoquer ou à approcher le souvenir, ses propres protections dissociatives, celles-là mêmes qui ont été mises en place lors de l’agression, refont impérativement et logiquement surface. La patiente informe qu’elle a souvent « comme une lumière blanche ou bleue qui arrive et envahit sa tête ». Cela lui arrive depuis le viol, de manière intempestive et l’effraie car elle a l’impression de ne pas maîtriser les choses et de ne pas comprendre ce qui lui arrive dans ces moments-là.

Le thérapeute lui explique qu’il s’agit d’un assemblage de plusieurs protections hypnotiques par lesquelles elle ne sent, ne ressent, ne comprend et ne perçoit plus rien. De manière didactique, il lui fait expérimenter le contrôle qu’elle peut avoir sur eux en les faisant varier, augmenter, s’intensifier…

La thérapie se poursuit par un va-et-vient alternant le lit, les transformations de l’incident traumatique et « le Blanc » ou « le Bleu ».

« Oui, tout devient blanc, ou parfois bleu… et il n’y a rien d’autre qui existe. C’est neutre, c’est sur Off, mais en fait… c’est agréable ».

Le thérapeute l’invite à ressentir réellement la lumière blanche, à l’intensifier.

Elle sourit :

« Wow, c’est encore mieux que le lit ! C’est comme 100 000 tonnes d’endomorphines : Je suis agréablement drogué, j’ai l’impression d’être dans un énorme nuage cotonneux ! « 

Lorsque l’exploration du souvenir s’avère un peu trop brusque ou trop longue, le patient utilise spontanément sa protection personnelle : il devient autonome et utilise lui-même le « Bleu ». Elle interrompt la conversation hypnotique et impose un arrêt sur mesure visiblement réconfortant.

Manifestement, elle est heureuse d’utiliser enfin un phénomène qu’elle a subi avec incompréhension et crainte jusqu’alors. Elle dit :

C’est fou, quand je pense au nombre de thérapeutes qui m’ont fait comprendre qu’il n’y aurait rien à faire avec moi parce que j’étais « résistante », résistante à leurs traitements, résistante à leur science…. « 

Des années que j’ai passées à aller de psy en psy, pour m’entendre dire que je bloquais toute possibilité de thérapie en me repliant sur  » le Bleu  » ! Ils m’ont dit que je devais surmonter cela !

Ils m’ont fait comprendre que j’étais inutile… Alors qu’en fait, je ne comprenais pas ce qui se passait et que tout ce que je voulais, c’était pouvoir aller mieux.

C’est fou : alors que j’avais développé une super compétence, ils me reprochaient leur incompétence ! Je comprends enfin que mon cerveau me protégeait parfaitement, simplement et complètement. J’étais bon… et ils m’ont fait croire que j’étais incompétent !

Ils n’ont pas reconnu la beauté du système de protection que je m’offrais !

Avec vous, je la découvre, je la reconnais et je l’utilise encore et encore… pour me libérer !

Cette jeune femme avait très simplement et naturellement développé un système de protection : chaque fois qu’un événement lui rappelait directement ou indirectement la scène traumatique du viol avec le risque de revivre, tout restait bloqué en elle, l’emmenait hors du temps et de l’espace, dans « le Bleu »… ce qui a mis fin à un certain nombre de tentatives thérapeutiques, à cause des résistances… Avec la PTR, elle a appris, non seulement à contrôler, mais à augmenter « ce Bleu ». Elle a appris à mettre une hyper protection bleue pour aller changer « sur les plaques sensibles de sa mémoire », en toute sécurité, les inscriptions traumatiques de son viol.

Ce qui semblait être une « résistance » ne l’était que jusqu’à ce que nous ayons la bonne idée de l’utiliser !

Tout ce travail hypnotique, combiné à l’utilisation de la contraction du temps, a permis une belle levée d’amnésie sur le déroulement des faits de la nuit de l’agression et une réappropriation de son histoire par la patiente.

La cohérence thérapeutique qui sous-tend l’utilisation des Protections Dissociatives lui a permis – sans aucune panique, avec bonheur et même avec une certaine joie – d’aller enfin « régler hypnotiquement ses comptes » avec son agresseur.

Avec le recul et la sécurité qu’offrent les Protections Dissociatives, elle a aussi pu s’occuper, avec amour, de la jeune femme abusée et en plein désarroi lors de cet événement qu’elle peut maintenant, si nécessaire, regarder en face, sans souffrir !

Gérald Brassine, publié en novembre 2019 dans la revue HYPNOSE & THERAPIES BREVES n° 55.

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